| Les techniquesLe but est de concevoir des emballages plus compatibles avec l'environnement : moins lourds, facilement recyclables, ayant le moins d'impact possible sur l'environnement. Pour atteindre ce but, les entreprises disposent de deux outils principaux : - L'ACV (Analyse du Cycle de Vie) qui, comme indiquait précédemment, se base sur la notion de développement durable en fournissant un moyen efficace et systématique pour évaluer les impacts environnementaux.
- L'ESQCV (Evaluation Simplifiée et Qualitative du Cycle de Vie) dont l'objectif est l'amélioration écologique sans tout savoir du cycle de vie de l'objet étudié. Il s'agit d'une méthode d'évaluation qualitative et réduite à certaines phases du cycle de vie du système (depuis la fabrication jusqu'à la fin de vie). Ce type d'étude utilise 2 ratios : le poids économique et le poids environnemental qui permettent de déterminer, pour chaque impact, l'urgence de l'action à prendre. L'entreprise renseigne généralement un questionnaire balayant les phases sélectionnées selon divers critères environnementaux (nuisances induites durant la fabrication, l'utilisation ou la fin de vie, prélèvement des ressources naturelles,...). Les réponses apportées permettent de positionner le produit à un niveau "bon", "moyen", "faible" par rapports aux paramètres environnementaux. Cette démarche présente l'avantage d'être facilement appropriable par les PME. Par ailleurs, sa durée et son coût de mise en œuvre sont des plus réduits.
Ces 2 outils présentent tous deux des avantages et des faiblesses. L'ACV est sans doute l'outil le plus fiable mais est aussi le plus cher à mettre en œuvre alors que l'ESQCV représente un bon rapport qualité-prix et est donc une bonne alternative pour les petites entreprises. Ces dispositifs vont notamment permettre aux entreprises qui les utilisent de sélectionner ou au contraire fermement déconseillé l'emploi de certains matériaux, substances ou procédés dans la conception du produit. |